…à l'heure où, dans la plupart des ménages, les deux conjoints travaillent. Voilà la bonne réforme qu'il s'agit d'entreprendre.
Je me réjouis de ce débat. Il était nécessaire de passer par une étape centralisée pour harmoniser les positions. Désormais, notamment s'agissant des interventions publiques, l'heure est à l'association pleine et entière des parlementaires. Nous qui sommes si attachés aux droits acquis au fil de l'histoire de si vieux pays, nous avons besoin de mener un travail de pédagogie convaincant auprès de nos concitoyens. Il devra se dérouler dans un cadre consensuel, et je sais qu'il y a des convergences possibles.
Nous devons faire évoluer notre pays. Si nous ne parvenons pas à maîtriser la dépense publique, d'une part, nos entreprises seront de moins en moins compétitives et l'emploi s'affaiblira, d'autre part, le pouvoir d'achat de nos concitoyens auquel nous sommes si attachés se trouvera amoindri.
Avec la révision générale des politiques publiques, derrière des termes technocratiques, c'est l'avenir de notre pays qui se joue. Je souhaite de tout coeur qu'elle réussisse. Pour cela, nous vous faisons totalement confiance, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre du budget. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)