En conclusion, le Nouveau Centre estime que la RGPP va dans la bonne direction en permettant une meilleure rationalisation de la dépense, notamment dans les secteurs-clés du logement, de la diplomatie ou encore de la défense.
Ce n'est cependant qu'une étape et il faudra aller plus loin pour parvenir à l'équilibre de nos finances publiques à l'horizon 2012. En effet, ces mesures devraient permettre des économies de l'ordre de 7 milliards d'euros en montant brut – soit 5 milliards net – sur trois ans, ce qui reste largement insuffisant eu égard aux 42 milliards d'euros de déficit du budget de l'État.
La réduction de notre niveau d'endettement public est l'affaire de tous : entreprises, État, partenaires sociaux. Ce n'est pas un problème de droite ou de gauche, de public ou privé. Il faut dépasser les clivages idéologiques, et je déplore que l'opposition n'apporte pas sa pierre à cette indispensable construction, car elle serait confrontée aux mêmes difficultés si elle était au pouvoir. La réduction de notre taux d'endettement est donc une affaire d'intérêt général.
Voilà ce qu'est, pour nous, une politique économique et sociale qui marche sur ses deux jambes : liberté économique d'un côté, justice sociale de l'autre. Cela correspond à la définition du Nouveau Centre : économiquement libéral, socialement juste et financièrement responsable. Sur la base de cette orientation, nous estimons que la RGPP va dans la bonne direction et doit être soutenue. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)