Un mot en réponse à M. Muet. Pour que ce débat ait un intérêt, encore faut-il que les chiffres sur lesquels on s'appuie ne soient pas erronés. Or beaucoup de ceux que j'ai entendus ce matin le sont. Le ministre du budget et des comptes publics aura l'occasion d'y revenir tout à l'heure, mais, pour ma part, je me contenterai de citer deux exemples.
Tout d'abord, les crédits supplémentaires pour l'enseignement supérieur et la recherche, dans le budget de 2008, s'élèvent à 1,8 milliard d'euros. Ensuite, M. Muet vient d'évoquer 7 milliards d'euros d'annulation de crédit : où a-t-il été inventer cela ?