Monsieur Tiberi, l'opération Campus est une première.
D'abord par sa méthode : un concours ouvert à toutes les universités, avec un jury international et indépendant, qui a rendu, selon des règles transparentes, des avis motivés et publics.
C'est aussi une première par son ampleur : cinq milliards d'euros de crédits exceptionnels que le Président de la République a décidé de consacrer à dix campus du XXIe siècle. C'est du jamais vu ! ((Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Six projets ont été sélectionnés ; dix-neuf universités, 340 000 étudiants, 15 000 chercheurs sont concernés.
Je comprends la déception des universités qui n'ont pas été retenues, et je veux leur dire qu'elles ne seront pas laissées seules. Les engagements des contrats de projets État-régions seront intégralement tenus (Mêmes mouvements) et toutes les situations immobilières préoccupantes seront réglées d'ici 2012, car l'opération Campus créé une dynamique bénéfique à toutes les universités. Ces cinq milliards d'euros de crédits exceptionnels s'ajouteront au milliard d'euros de mon budget qui, chaque année, est consacré à l'immobilier universitaire. (Mêmes mouvements.)
Alors, à la surprise générale, Paris et l'Île-de-France n'ont pas été retenus. (Mêmes mouvements.)