La réponse de M. le secrétaire d'État m'étonne un peu : le projet de loi ne s'intitule-t-il pas « Développement de la concurrence au service des consommateurs » ? En quoi une information pour les consommateurs s'apparenterait-elle à de la coercition ? Il s'agit simplement que ceux-ci sachent ce qu'ils mangent quand ils vont au restaurant. Que les coquilles Saint-Jacques, même surgelées, soient bonnes lorsqu'elles sont bien préparées est une chose, mais, je le répète, il me paraît utile que le consommateur sache ce qu'il va trouver dans son assiette, et cela n'a rien à voir avec de l'économie dirigée. Il ne s'agit pas non plus d'un opprobre jeté sur l'ensemble de la profession.
L'amendement s'inscrit dans le cadre d'une réflexion parlementaire visant à faire du consommateur le roi face au commerçant : nous devons pour ce faire le protéger et lui assurer les informations les plus claires. Il s'agit donc d'un excellent amendement.