Justement, peut-être aurions-nous dû le faire avant !
C'est extraordinaire : quand vous refusez l'une de nos propositions, vous affirmez que nous sommes d'affreux « réglementationnistes », mais vous n'hésitez pas à vous montrer tels sur des sujets que vous estimez sans doute plus importants, bien que celui-ci le soit.
Je veux vous donner un dernier argument. Puisque, dans le cadre du projet de loi de finances, j'ai la chance d'être le rapporteur de la commission des affaires économiques pour le programme relatif à la consommation, je me suis notamment rendu à Roissy. À cette occasion, nous avons discuté avec les agents de la DGCCRF – la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes – des produits qu'ils contrôlaient : ils nous ont confié qu'ils avaient une liste de restaurants parisiens qu'ils ne fréquenteraient jamais. Or ces restaurants sont ouverts au public. Il n'est donc pas anormal que les consommateurs soient eux aussi informés de pratiques qui ne grandissent pas la restauration française et nuisent à la grande majorité des restaurateurs, qui sont sérieux – je suis d'accord sur ce point avec M. Raison – et n'ont pas besoin de tels exemples.