Or nous sortons d'un débat qui s'est appelé le « Grenelle de l'environnement ». Dans le cadre du groupe dont je faisais partie – le numéro six, je crois – il a été question, sinon de moraliser la publicité, au moins d'agir sur les investissements publicitaires, pour que la consommation aille dans un sens beaucoup plus vertueux en matière de respect des règles liées à l'environnement et à la santé publique, notamment. J'imagine, monsieur le rapporteur, que, lorsque l'on débattra de ces sujets – ce qui se produira certainement au moment de l'examen de la loi-cadre issue du Grenelle de l'environnement –, vous ne nous donnerez pas la même réponse. Alors que nous vous proposons d'anticiper sur cette approche annoncée, en favorisant une publicité plus vertueuse, il est dommage que vous vous braquiez et que vous refusiez, d'un revers de main, cet amendement qui vise simplement à apporter un peu de vertu dans un monde de brutes.