Monsieur le secrétaire d'État, nous aurons besoin de réfléchir sur le sujet abordé par cet amendement dans les trois ou quatre mois qui viennent.
Monsieur Gaubert, quand je vous ai dit qu'il était aussi important de faire évoluer les pratiques, les tics, les comportements, les rigidités que de changer la loi, c'est parce qu'il est effectivement dans l'intérêt des consommateurs que certains commerçants comprennent qu'il faut évoluer. Il n'est pas normal qu'un certain nombre d'entre eux – qui se plaignent – soient fermés quand les gens ne travaillent pas, et ouverts quand les gens travaillent.
Dans beaucoup de villes de province, les petits commerçants du centre-ville sont fermés entre midi et quatorze heures, par exemple. Il est vrai que les unions commerciales pourraient constituer une forme d'entente souhaitable pour dynamiser le commerce. Mais le fait d'obliger les commerçants à y adhérer ne changerait rien ; il faut plutôt les convaincre qu'ils ont intérêt à travailler ensemble, à s'entendre, à se regrouper – ce qui a fait l'objet de l'un de mes rapports sur la politique de développement des entreprises en France.
Monsieur le secrétaire d'État, mesdames et messieurs, il s'agit encore une fois d'un vrai sujet, mais qui ne peut pas être traité par la loi. À la différence des socialistes, nous savons très bien, à l'UMP, que la fraternité ou la solidarité ne s'édictent pas par la loi. Nous avons la chance, avec le Président de la République, de faire évoluer les états d'esprit et les comportements autrement que par la loi, et cela sera beaucoup plus efficace.