Le Gouvernement s'en remet aux propositions du président Ollier et à la sagesse de la commission des affaires économiques sur cette question.
Les préoccupations que vous avez exprimées les uns et les autres sont celles du Gouvernement, vous le savez. L'agence nationale pour la recherche fait partie du comité national de pilotage du plan d'action interministériel spécifique au chlordécone qui a été mis en oeuvre et c'est elle qui coordonne les travaux des différents instituts de recherche intervenant dans le cadre de ce plan.
Sur l'importante question de la bioremédiation, c'est-à-dire la dépollution des terres, des travaux sont en cours à l'université Antilles-Guyane et nous les suivons de très près. C'est un sujet majeur sur lequel nous devons faire des progrès et utiliser tous nos outils de recherche pour apporter des solutions.
Sur l'utilisation des pesticides, vous le savez sans doute, un programme national éco-phyto a été mis en oeuvre. Il y a une déclinaison outre-mer qui s'appelle éco-phyto DOM. Ce programme contient des mesures spécifiques sur cette question, qui doivent apporter les réponses que vous souhaitez.
Il y a donc vraiment dans l'action de l'État une volonté qui rejoint la vôtre. Nous attendons le rapport de M. Le Déaut pour en tirer les principaux éléments, et la solution proposée par le président Ollier à travers l'amendement de la commission des affaires économiques nous semble sage.