Ma question s'adresse à M. le secrétaire d'État chargé de l'industrie et de la consommation.
Le Gouvernement a pris la mesure de la crise automobile en mettant en place le plan automobile français. Ce pacte automobile est particulièrement clair : il s'agit de sécuriser ce secteur et les emplois y afférents. Quelques esprits chagrins continuent à douter de l'efficacité de ce plan alors même que l'on peut d'ores et déjà jauger les résultats effectifs sur le terrain.
C'est ainsi que, le mois dernier, à partir de la prime à la casse ou autres bonus, les ventes de véhicules neufs en France ont augmenté du 8,3 %. Il y a quelques semaines, à la préfecture de Doubs, à Besançon, sous l'autorité de Mme Christine Lagarde, a été signée la première convention OSEO du genre. Il s'agissait de garantir à concurrence de 90 % un prêt de cinq millions d'euros consenti à la société Peugeot-Japy, société spécialisée dans l'usinage industriel, qui emploie 350 personnes.
Il n'échappera à la sagacité de personne que 600 millions d'euros demeurent affectés à l'espace des équipementiers et des sous-traitants.