Madame la députée, hier soir, j'ai eu l'occasion d'évoquer la situation de l'université des Antilles et de la Guyane avec les trois recteurs concernés.
Comme vous le savez, les cours ont repris depuis un mois dans l'UAG et le rattrapage a d'ores et déjà été organisé. Le calendrier a été adapté, les pôles martiniquais et guadeloupéen seront ouverts pendant les vacances de Pâques.
Mon collègue de l'outre-mer, Yves Jégo, et moi-même sommes très attentifs à la situation universitaire dans les départements et territoires d'outre-mer. Nous avons d'ailleurs demandé à MM. Jan et Baussard de nous faire des propositions sur les conditions d'études des étudiants outre-mer, mais aussi des étudiants domiens en métropole.
Vous m'avez demandé des preuves d'amour de l'État pour l'université des Antilles et de la Guyane. (Exclamations sur divers bancs.) Permettez-moi de vous donner quelques chiffres.
En 2007, le budget de l'université des Antilles et de la Guyane a augmenté de 145 000 euros, en 2008 de 436 000 euros et en 2009 de 1,155 million d'euros, auxquels s'ajoutent d'une part 1,3 million de mise en sécurité, soit au total 2,5 millions supplémentaires pour les universités trisites des Antilles et de la Guyane, et d'autre part des fonds privés venus dans le cadre des fondations universitaires qui sont de droit commun pour les Antilles et la Guyane comme pour la métropole.
Madame Marc, vous le voyez, la jeunesse de nos DOM n'est pas oubliée dans les efforts gouvernementaux pour l'université. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)