…en tout cas pas en ce qui concerne les anciens combattants. Les promesses sont tenues lorsqu'il faut trouver 24 à 25 milliards d'euros pour des exonérations de cotisations patronales ou 15 milliards d'euros pour le bouclier fiscal ! Il y a bien deux poids, deux mesures. C'est une question de choix !
Monsieur Fenech, j'évoquais un amendement relatif aux victimes de la barbarie nazie, voté à l'unanimité par l'Assemblée nationale – je suis bien l'auteur de cet amendement, vous pouvez le vérifier. Nous y avons travaillé avec Philippe Dechartre, ancien ministre du général de Gaulle et de Georges Pompidou, afin d'établir un certain nombre de critères, qu'il convient toujours de prendre en considération et même d'élargir parce que de nouveaux cas se présentent. Il fallait réparer l'injustice criante du dispositif mis en place précipitamment à la veille d'élections présidentielles, à l'intention des seuls orphelins victimes de la Shoah. Or toutes les victimes doivent bénéficier de mesures identiques. Nous ne pouvons pas opérer de traitement différencié des anciens combattants.
Lors de la précédente législature, mon groupe politique avait déposé deux propositions de loi. L'une tendait à la création d'une journée nationale de la Résistance. N'importe quel événement donne lieu à une commémoration, il faut bien qu'il y ait une journée nationale de la Résistance !