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Intervention de Georges Fenech

Réunion du 8 novembre 2007 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2008 — Anciens combattants mémoire et liens avec la nation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorges Fenech :

Mais je ne veux pas tomber dans la polémique. Pendant le temps de parole qui m'est imparti, je préfère insister sur deux points auxquels je suis particulièrement attaché : la décristallisation des pensions et la date de la commémoration de la fin de la guerre d'Algérie.

Commençons par la décristallisation des pensions. Monsieur le secrétaire d'État, les 24, 25 et 26 octobre, j'ai eu, en tant que président du groupe d'amitié parlementaire France-Tunisie, le plaisir, mais surtout l'honneur de vous accompagner au cours d'un voyage à Tunis destiné à vous permettre de dresser par vous-même un premier bilan des mesures de revalorisation des pensions militaires d'invalidité.

La décristallisation des prestations du feu – pensions militaires d'invalidité, retraite du combattant – initiée sous l'impulsion, il faut le rappeler, du président Jacques Chirac et poursuivie sous la présidence de Nicolas Sarkozy, est venue réparer une injustice flagrante à l'égard des frères d'armes d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne, qui ont versé leur sang pour la France. Son coût total a été évalué, dans la loi de finances pour 2007, à 110 millions d'euros. Elle concerne quelque 56 000 bénéficiaires de la retraite du combattant et 26 000 pensionnés. Nous avons pu observer à Tunis que les fonctionnaires réparent cette injustice, qui n'a que trop duré, avec un véritable supplément d'âme.

Quant à la date de commémoration de la fin de la guerre d'Algérie, M. Colombier a souligné, et M. Remiller, député-maire de Vienne, aurait aimé se joindre à lui, qu'il s'agit d'un sujet sensible, qui divise depuis trop longtemps le monde combattant d'Afrique du Nord. C'est pourquoi nous nous félicitons de votre volonté de rechercher une solution d'apaisement. Lors de la campagne législative, à l'occasion d'une commémoration, dans ma ville de Givors, j'ai moi-même pris l'engagement public d'oeuvrer pour trouver une telle solution. Je vous ai écrit à ce sujet, comme beaucoup de mes collègues. Tant pis si certains, parmi nous, même dans la majorité, ne nous approuvent pas ; nous ne pouvons pas rester insensibles aux arguments de nombreuses associations, dont la FNACA. Je pense que vous nous apporterez la réponse qui convient, et j'aimerais que vous la confirmiez dans les instructions qui seront données aux représentants civils et militaires de l'État, de façon qu'ils se joignent aux cérémonies associatives qui seront organisées le 19 mars prochain. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

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