C'est pourquoi je réitère, monsieur le secrétaire d'État, ma proposition de créer une véritable allocation différentielle pour les veuves avec une ligne budgétaire propre (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche), comme nous avions, en notre temps, créé l'allocation différentielle pour les chômeurs anciens combattants d'Algérie âgés de moins de soixante ans. À l'époque, nous avions fixé le montant à 5 700 francs par mois. C'était clair et net, et cela avait permis de résoudre le cas des plus modestes.
Nous souhaitons – et je déposerai un amendement tout à l'heure en ce sens – que soit créée une véritable allocation différentielle en portant le niveau du plafond de référence à 800 euros, puisque le seuil de pauvreté est aujourd'hui de 814 euros. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
La représentation nationale s'honorerait en votant un tel amendement de simple justice, car, dans ce domaine comme dans d'autres, les anciens combattants ne viennent pas faire l'aumône, ils ne réclament pas une politique de charité, une politique de compassion.