Monsieur le secrétaire d'État, j'avais dénoncé l'an dernier la « pseudo allocation différentielle » qui avait été mise en place. Comme je l'avais indiqué, il ne s'agissait pas d'une véritable allocation différentielle, mais simplement d'un abondement des crédits sociaux de l'ONAC. J'avais dénoncé en son temps le caractère factice et virtuel de cette allocation et, malheureusement, mon accusation s'est vérifiée dans les faits, pour deux raisons.
Premièrement, parce que votre prédécesseur n'avait pris aucun décret d'application avant son départ et qu'il a fallu atteindre le 31 août pour voir la mise en place d'un décret avec effet au 1er août. Deuxièmement, parce que le montant était fixé à 550 euros et comme on ajoutait le montant de l'allocation logement sans déduire le montant du loyer, sur les 500 000 euros qui avaient été inscrits au budget 2007, pratiquement aucun euro n'a aujourd'hui été dépensé puisque aucune veuve ne remplissait les conditions.