Comme vous le savez, les anciens combattants plaident, depuis de longues années, pour que la retraite soit portée à l'indice 48, ce qui serait une mesure de compensation pour toutes les années où elle est restée à l'indice 33.
C'est pourquoi, en étroite concertation avec Jean-Claude Mathis, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles, Patrick Beaudouin, rapporteur pour avis de la commission de la défense, et Jean-François Lamour, rapporteur spécial de la commission des finances, qui ont tous trois accompli un travail remarquable, ainsi qu'avec l'ensemble de mes collègues du groupe UMP, nous n'avons pas ménagé nos efforts pour sensibiliser le Gouvernement dans son ensemble et pour que le premier budget du quinquennat traduise dans la réalité l'engagement du Président de la République, qui a reconnu, lors de la campagne électorale, la légitimité de la revendication des anciens combattants.
Conscient de la nécessité de procéder de façon progressive dans un contexte budgétaire contraint, je me réjouis du consensus auquel sont parvenus les auteurs d'amendements lors de la réunion de la commission des affaires culturelles du 31 octobre dernier en faveur d'une revalorisation de deux points de l'indice de référence – ce qui le porte à 39 points – pour le calcul de la retraite du combattant. En effet, Alain Néri et moi-même avions déposé des amendements sensiblement identiques, cosignés par nos collègues de nos groupes respectifs, visant à augmenter cette retraite de deux points. Nous nous sommes ralliés à celui déposé par Jean-Claude Mathis, car l'union a toujours fait la force. Avec mes collègues parlementaires UMP, je me permets d'insister auprès de vous, monsieur le secrétaire d'État, pour que cette disposition prenne effet dès le 1er janvier 2008. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)