Nous avions, au groupe UMP, très fortement applaudi à la présentation de ce projet de loi de mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement lors de sa première lecture dans cet hémicycle, projet très largement adopté sur tous les bancs – par 526 voix, autant dire à la quasi-unanimité.
Au Sénat, après quelques précisions ou compléments, il en a été de même. Je ne doute donc pas qu'au terme de cette seconde lecture, nous soyons en mesure de concrétiser ce qui fut un réel succès préalablement à ce projet de loi, à savoir le Grenelle de l'environnement, initiative exemplaire voulue par le Président de la République et conduite par vous-même, monsieur le ministre d'État, qui a permis de dégager un consensus exceptionnel entre l'État, les territoires, les ONG et les partenaires sociaux.
Au lendemain des élections européennes, nous mesurons combien nos compatriotes – tous nos compatriotes, chers collègues – sont préoccupés par les questions climatiques et environnementales et celle, cruciale, de l'avenir de notre planète.
L'expression de cette préoccupation nous conforte dans l'action déterminée et responsable que nous menons, en coproduction législative, monsieur le président de la commission Patrick Ollier et monsieur le rapporteur Christian Jacob, avec le Gouvernement, avec vous, monsieur le ministre d'État et monsieur le secrétaire d'État, ainsi que les autres secrétaires d'État.
Ce projet de loi, après des décisions financières et fiscales ayant déjà donné des résultats très probants, constitue un véritable cadre d'action, avec une gouvernance nouvelle et pérenne, pour atteindre des objectifs ambitieux et concrets en matière de lutte contre le réchauffement climatique, de protection et de restauration de la biodiversité, de prévention des risques pour l'environnement et la santé.