Il est vrai qu'elle a parfois de bons éléments !
Le Gouvernement ne doit donc pas laisser passer ce type d'amendement scélérat. J'espère que, lorsqu'on discutera de cet article, on reviendra sur ces petites éoliennes de moins de trente-six kilowatts de puissance.
Mon quatrième exemple concerne une négligence tout à fait toxique sur les pesticides. En effet, l'amendement introduit au Sénat par M. Daniel Soulage est très inquiétant. Il consiste à exonérer des réductions de pesticides les cultures dites « mineures ». Le Président de la République, lui-même, avait dit qu'il convenait de diminuer de 50 % en dix ans l'usage des pesticides. C'est d'autant plus nécessaire que la France est championne du monde des pesticides du point de vue de la densité. Je ne parle pas de la quantité globale. Il est toujours plus juste de parler per capita. Et per capita, nous sommes les champions du monde des pesticides. Nous nous étions donc engagés à les diviser par deux en dix ans, même si cela pouvait sembler difficile avec une agriculture productiviste telle que la nôtre. Or un amendement sénatorial tend à exclure les cultures mineures. On ne sait pas très bien ce que sont les cultures mineures. Qui sait ce que sont les cultures mineures ?