Il y a une sorte de contradiction entre l'urgence écologique, le calendrier et les moyens budgétaires.
Je ne peux conclure sans évoquer l'outre-mer et la richesse écologique environnementale si importante qu'elle représente pour la France : 80 % de sa biodiversité et 97 % de ses surfaces maritimes. On ne peut que s'en réjouir, ce texte reconnaît la place de l'outre-mer en matière d'environnement.
De même, l'adoption de l'amendement de mon collègue Serge Letchimy favorise la mise en oeuvre d'une véritable gouvernance écologique locale, essentielle à nos territoires ultramarins.
L'article 49 a été, quant à lui, considérablement amendé par les élus de notre groupe et contient de réelles avancées, même si l'on note encore quelques insuffisances. Dois-je rappeler que l'outre-mer est confronté à des risques d'une ampleur considérable et que ce sont nos territoires qui subissent les premiers le dérèglement climatique ? Les aléas climatiques de ces derniers mois – inondations ou cyclones – en attestent.
J'ajoute que le texte du Grenelle 2, qui est censé traduire de manière concrète les engagements du Grenelle 1, ne contient aucun article sur l'outre-mer.
En conclusion, même si nous reconnaissons les avancées qui figurent dans ce texte, nous sommes obligés de dire que nous allons voter l'exception d'irrecevabilité défendue par notre collègue Chassaigne. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR. – « Ils n'ont rien compris ! » sur les bancs du groupe UMP.)