… avant toute nouvelle décision de notre part. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Mesdames et messieurs les députés, personne ne m'ôtera de l'idée que sans le débat que nous avons eu et que nous avons, sans le Grenelle de l'environnement, sans la validation démocratique de ces engagements, la France n'aurait jamais eu ni la capacité, ni la sérénité nécessaires pour inciter – voire fortement influencer – ses partenaires européens à fixer des objectifs aussi ambitieux que ceux qui ont été adoptés en décembre dernier.
Personne ne m'ôtera de l'idée que sans le « paquet énergie-climat » adopté en décembre dernier, sans le vote quasi-unanime du Parlement européen, sans la volonté des vingt-sept États membres de l'Union européenne de s'engager de façon irrémédiable à réduire leurs émissions, Copenhague serait d'ores et déjà un rendez-vous manqué.