Monsieur le député, en effet RFI est un fleuron de notre audiovisuel extérieur.
La situation de RFI s'était dégradée, au sein de l'audiovisuel extérieur, de façon assez incohérente : nous y consacrions autant d'argent que nos voisins européens, mais elle n'avait aucun véritable projet.
Aujourd'hui, la situation est différente puisque RFI dispose d'un projet. Il s'agit d'abord de la conforter là où elle a une forte implantation. Je pense à l'Afrique, où l'on développera les émissions dans les langues vernaculaires. RFI sera également orientée vers d'autres modes de diffusion, comme Internet, où la diffusion est très confidentielle.