…plus de qualité du service public. La question de l'efficience de la dépense publique est donc posée clairement dans un budget très offensif en la matière.
Monsieur Sapin, il ne s'agit pas d'un budget contracyclique. Vous voudriez, comme M. Muet, que l'on profite de cette période étonnante de bouleversements économiques pour augmenter la dépense publique. Selon vous, elle serait devenue vertueuse et permettrait de contrer le ralentissement de l'économie. Or la réponse à la crise réside non pas dans une augmentation de la dépense publique, mais dans une meilleure coordination des politiques européennes et dans le soutien de certains secteurs d'activités. Nous avons ainsi décidé d'aider l'automobile, parce que les Américains le font et que nous devrons certainement prendre des mesures de plus en plus concertées s'agissant d'une industrie aussi importante. Nous avons également décidé de concentrer nos efforts sur la recherche, l'éducation, le Grenelle de l'environnement, car ce sont de véritables investissements. Les dépenses en faveur de la qualité environnementale, notamment, sont une importante source de croissance.
Il s'agit donc d'un budget très offensif, mais il permet également de réduire le rythme d'évolution de la dépense publique, afin que nous puissions disposer, à terme, de marges de manoeuvre plus importantes. Il est aussi très social (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR)…