Réduire la dépense publique, qui est trop importante, ne relève ni du libéralisme ni du socialisme ni du gaullisme ; c'est une évidence. Nous supportons un poids considérable, qui empêche l'investissement privé de se faire à bonne hauteur.
C'est pourquoi nous avons entrepris de diminuer la dépense publique non de manière contracyclique, mais de façon régulière. Je ne vois rien de récessif dans une politique qui, refusant de réduire davantage la dépense, préfère infléchir pendant plusieurs années le rythme de son évolution. C'est la seule manière de parvenir à l'équilibre de nos finances, qui est un objectif majeur du Gouvernement et de la majorité.
Votre réponse à la crise est toujours la même : vous demandez plus d'impôts, considérant que les prélèvements obligatoires ne sont pas suffisants, et plus de dépense publique. Vous avez tort. À mon sens, il vaudrait mieux moins d'impôt...