L'analyse du passé est extrêmement intéressante, et nous la faisons, mais nous n'avons pas à rougir de la façon dont nous entrevoyons l'avenir.
Nous sommes suffisamment prudents dans le budget, comme dans la programmation pluriannuelle que nous essayons, notamment en matière de dépenses, d'asseoir sur des prévisions solides.
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un budget d'austérité ou de récession. C'est un budget sérieux. Peu importe, d'ailleurs, la manière dont le qualifie. Ne nous lançons pas dans la sémantique et contentons-nous de regarder la situation telle qu'elle est : il faut diminuer le rythme d'évolution de la dépense publique.