Il me semble que nous avons justifié ce chiffre. Il est vrai qu'une perte de recettes fiscales supérieure à cinq milliards d'euros pourrait nous mettre en difficulté, mais si ce n'est pas le cas, si les dépenses de la sécurité sociale sont stables, comme c'est le cas aujourd'hui, et si enfin, contrairement à l'année dernière, les collectivités locales nous réservent de bonnes surprises, nous devons pouvoir maintenir le déficit public aux alentours de 2,7 %. C'est en tout cas à ce chiffre que nous conduisent nos hypothèses pour 2009, avec 1 % de croissance de la dépense publique en volume et 1 % de croissance du PIB. Les choses sont claires.