Or une cagnotte est parfois encore plus difficile à gérer qu'un déficit un peu supérieur aux prévisions. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Il est essentiel d'être pratique. Mme Lagarde vient précisément de nous proposer un protocole profondément pragmatique. Ce qui compte dans les prévisions de recettes – nous rencontrons d'ailleurs le même problème, lorsque nous établissons nos budgets locaux – ce n'est pas la prévision pour l'année à venir, mais la base dont on part. Nous devons donc être le plus clairs possible sur la base 2008 que nous connaissons pour partie seulement. Mais d'ici au 14 novembre, nous serons en possession d'éléments beaucoup plus précis.
Je pense en particulier aux recettes liées à la consommation, et donc à la TVA, qui, avec 120 milliards d'euros en net, représente de loin la principale recette. Nous avons déjà des éléments sur l'impôt sur le revenu. Et nous avons même une bonne nouvelle que personne n'aurait imaginée, l'ensemble de la fiscalité pétrolière, TVA et TIPP, dégagerait une plus-value de plus de 400 millions à la fin de l'été. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)