Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames et messieurs les députés, nous ne vivons pas des temps ordinaires et, dès lors, ce projet de loi de finances pour 2009 n'est pas un projet de loi de finances ordinaire : c'est un projet de loi de finances de crise.
Cette crise financière, à n'en pas douter – même si chacun a son appréciation et que vous n'êtes pas tous d'accord avec moi – est une crise des excès.