Cette précipitation est dangereuse, et lourde d'autres dérives possibles, car l'on ne peut ramener le droit de la presse à un simple conflit entre particuliers. Mieux vaudrait s'interroger sur le risque de contamination par les méthodes utilisées lors des gardes à vue – je pense à la fouille à corps et aux menottes –, méthodes inacceptables qui sont utilisées à d'autres moments de la procédure, plutôt que de débattre de la dépénalisation de la diffamation.
Enfin, madame la ministre, nous vous avons demandé si vous considériez que le pluralisme était une pierre angulaire de la liberté de la presse, une valeur essentielle de toute société démocratique. Or vous ne nous avez pas répondu.
Êtes-vous vraiment favorable à ce qu'il n'y ait aucun représentant de l'opposition dans les conseils d'administration de France Télévisions, de Radio France et de Radio France Internationale ?