Pourquoi restez-vous donc silencieuse, madame la ministre ?
En laissant le président du CSA agir ainsi, on laisse croire à l'opinion qu'il peut se substituer aux députés de la majorité. Cela n'a pourtant pas été toujours le cas, et je rappelle qu'il est arrivé au CSA de nommer des présidents de chaînes publiques qui n'étaient pas ceux souhaités par l'exécutif. Le dispositif qui prévalait alors ménageait en effet une distance entre le pouvoir politique et les dirigeants de l'audiovisuel public. Nous aimerions savoir ce qu'il en est aujourd'hui. De grâce, madame la ministre, répondez à ces deux questions !