Aujourd'hui, le 1 % ou les collectivités territoriales cherchent en vain le partenariat de l'État.
Ce que nous contestons c'est l'engagement initial de l'État pour l'ANRU à hauteur de six milliards d'euros ramené à 750 millions d'euros. Sans sanctuarisation des crédits, nous ne pouvons accepter que l'ANAH se voit sans cesse confier des missions supplémentaires.
D'autant qu'il y a dans ce processus un effet sournois. Les fonds du 1 % avaient été mis en place il y a une cinquantaine d'années comme un mécanisme de solidarité entre salariés d'une même entreprise ou d'une même branche. Les utiliser comme vous le faites aujourd'hui revient à étendre cette solidarité des salariés à l'ensemble de la population.