Je voudrais vous rappeler deux choses. Il me semble qu'en proférant votre sinistre diagnostic au sujet de l'ANRU – limité à la constatation que cette agence manque parfois de moyens – vous passez sous silence les conditions de sa création et l'audace qu'a eue Jean-Louis Borloo de croire, envers et contre tous, qu'il était possible de requalifier des quartiers que tout le monde pensait définitivement voués à la misère et à la violence, afin de faire en sorte qu'ils se mettent à générer du « bien vivre ensemble ».