Il y a tout d'abord la soumission financière et politique de la télévision publique.
Il y a soumission financière, car vous supprimez à terme 800 millions d'euros de recettes pour la télévision publique ; et personne ne peut croire, monsieur Herbillon, que l'État, dans la situation actuelle, sera capable de les compenser. Et quand bien même il le serait, il n'en serait pas moins scandaleux qu'au moment où les hôpitaux publics annoncent un déficit de 850 millions d'euros, on se garde de venir à leur secours pour la raison qu'il faut satisfaire les voeux du Président de la République…