Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, il y a donc tout juste un an, Nicolas Sarkozy, sans aucune concertation préalable, ni des professionnels ni du Parlement, encore moins de sa majorité, ni même, paraît-il, de sa ministre – autant de personnes qu'il semble tenir dans un grand mépris –, annonçait la fin de la publicité sur le service public de la télévision.
Après la mise en place de la commission, que je serais tenté de qualifier de décorative, présidée par Jean-François Copé, nous avons eu droit à cette manipulation, qu'il faut bien qualifier d'anti-démocratique, consistant à imposer un changement avant que la loi ne soit définitivement votée.
J'entends bien différents orateurs de la majorité dire que tout le monde est content depuis la suppression de la publicité, que les soirées sont maintenant merveilleuses. À entendre M. Herbillon, nous vivons dans le meilleur des mondes !