La nécessaire mutualisation des moyens ne doit pas être synonyme de régression pour la sécurité de nos concitoyens.
Il y a, en effet, un risque qu'entre la ville et la campagne, le fossé ne se creuse encore un peu plus en termes de présence des forces de l'ordre. Nous craignons que le préfet ne soit tenté, ou contraint, de redéployer les unités de gendarmerie dans les villes, au détriment des endroits plus reculés. Les territoires ruraux ont, eux aussi, besoin d'une présence forte et stable des gendarmes car, malheureusement, les grandes agglomérations n'ont pas le monopole de la délinquance – dans mon département, par exemple, le nombre de crimes et délits n'a cessé d'augmenter depuis le 1er janvier 2009.