Cela me paraît une sage proposition.
D'abord, je constate, comme beaucoup de mes collègues, qu'il est d'usage de donner la parole à au moins un orateur par groupe pour répondre au Gouvernement ou à la commission. Cela permet à chacun d'exprimer les nuances qui le séparent des autres groupes ainsi que du Gouvernement et de la commission.
De surcroît, la règle de l'orateur unique aboutira à un véritable tir aux pigeons. Sur quelle base le président choisira-t-il entre un élu de l'opposition, de la majorité ou d'un groupe minoritaire ?
Cette possibilité donnée à chacune des sensibilités politiques de s'exprimer pour répondre à l'avis donné par le rapporteur et le ministre, même s'il est identique, est l'un des fondements de notre démocratie.