Allez donc les voir, vous comprendrez !
Monsieur le ministre, ce budget, annoncé comme une priorité, prétend être à la hausse, avec 1,8 milliard d'euros de crédits supplémentaires. Nous aurions vraiment voulu y croire, tant l'enjeu est important. Hélas, dès qu'on l'examine de plus près, on découvre vite le trompe-l'oeil, je n'ose pas dire la tromperie. Vous annoncez, une augmentation de l'ordre de 5 % des moyens budgétaires. En réalité, vous comptabilisez dans cette augmentation le report de TVA et le rattrapage de salaires et de retraites, qui correspondent à des impayés de l'État au titre de l'année 2007, voire d'années précédentes. Payer ses dettes, c'est bien. Faire passer de simples remboursements pour l'affectation de moyens nouveaux, c'est, passez-moi l'expression, un tour de passe-passe budgétaire qui s'apparente à une habile arnaque. C'est habile, mais très décevant !