Je ne sais pas ce que vous avez tous contre l'ENA ! Ce sujet revient régulièrement, comme les marronniers de la presse écrite. Je le dis d'autant plus volontiers que je ne suis pas ancien élève de cette école, j'en aurais été bien incapable. Ceux qui en sortent sont d'ailleurs généralement les premiers à tomber dessus !
Cette école est certes un symbole, mais je remarque qu'aujourd'hui il y a très peu d'énarques au gouvernement, qui n'est plus « monocolore ». Cela dit, on ne peut tout de même pas reprocher aux hauts fonctionnaires de sortir de l'ENA puisque l'école a été fondée pour les former. À l'étranger, du reste, beaucoup nous l'envient.
La gestion de l'ENA fait l'objet d'un vrai suivi : ses crédits sont correctement alloués, ses dépenses sont maîtrisées. Il faut seulement que nous lui rendions sa juste place et qu'elle puisse se développer progressivement dans un vrai esprit d'ouverture.
L'ENA doit supporter des charges supplémentaires, à hauteur de 2,5 millions d'euros, dont 1,7 million au titre du financement pérenne des emplois du Centre des études européennes de Strasbourg.