de la commission des affaires étrangères. La commission des affaires étrangères n'a pas examiné cet amendement. À titre personnel, j'y suis favorable et tiens à m'en expliquer.
La France a souscrit aux Objectifs du Millénaire pour le développement, dont nous devons nous approcher, même si, comme cela a été dit, nous ne parvenons pas à les atteindre pour 2015.
Nous savons également qu'un tiers seulement des crédits de notre politique en faveur du développement est consacré à l'aide publique au développement programmable. Ce sont les crédits que nous examinons aujourd'hui.
L'amendement vise à renforcer, sur les quelque 3 milliards d'euros de notre aide publique au développement, la part consacrée à l'aide concrète au développement, en prélevant à cette fin 10 millions d'euros sur les crédits du FASEP-études, c'est-à-dire sur des crédits d'études consacrés pour la plupart à des aides économiques en faveur de pays émergents.
Prélever 10 millions d'euros sur un programme doté d'environ un milliard d'euros pour les basculer sur un programme de 2 milliards d'euros couvrant la totalité de l'aide concrète, multilatérale et bilatérale, que la France destine aux pays de la zone de solidarité prioritaire et aux pays en développement me paraît juste et de nature à renforcer la solidarité en faveur des pays en développement, en vue de nous rapprocher des engagements pris par la France et tous les pays signataires des Objectifs du Millénaire pour le développement.