Je termine, monsieur le président.
Cela passe aussi, disais-je, par des décisions fortes sur le plan du paysage institutionnel : l'accès au réseau public d'appui à l'exportation est encore trop complexe pour le chef d'entreprise.
J'ajoute pour finir qu'il faudrait veiller, monsieur le ministre, à ce que la définition de pays cibles et de plans stratégiques pour l'exportation ne cache pas certaines insuffisances budgétaires. Lorsque l'on rencontre les industriels français dans les salons internationaux – rendez-vous majeurs pour nos PME –, ils nous disent que leurs voisins italiens s'y rendent tout frais payés, alors que cela leur coûte très cher : il faudrait réaliser un benchmarking – si vous me passez cette expression anglo-saxonne – afin d'étudier un éventuel renforcement, y compris par des moyens budgétaires, du soutien de nos PME dans les foires et les salons.
Telles sont, monsieur le ministre, les quelques remarques que je voulais faire sur ces chantiers majeurs que vous vous êtes donné les moyens d'engager. Nous attendons du Gouvernement qu'il les mène à bien, et en particulier qu'il entreprenne, pour le soutien à l'exportation et à l'internationalisation de nos PME, une véritable rupture, comme le dit si bien le Président de la République.