En effet, car c'est bien la première fois que le ministre des transports – qui nous a fait un brillant exposé – ne cite aucun chiffre ni aucun engagement financier pour l'année à venir. Heureusement qu'il y a le Grenelle de l'environnement, monsieur le ministre, car, sans cela, il n'y aurait rien eu, et les retards auxquels les régions sont confrontées continueraient de s'accumuler.
Je cite Les Échos d'aujourd'hui : « Le nombre de priorités budgétaires, au premier rang desquelles l'enseignement supérieur et la recherche, sera limité. D'autant que les gains attendus de la révision générale des politiques publiques ne pourront intervenir en majorité qu'après 2008, tandis que, côté recettes, le projet de loi “Travail, emploi et pouvoir d'achat”, budgété à quelque 11 milliards d'euros l'an prochain, a, lui aussi, asséché les marges de manoeuvre. Il faut donc désormais que le reste des dépenses de fonctionnement, d'intervention et d'investissement adopte une évolution proche de zéro en valeur, c'est-à-dire qu'il soit presque stable en euros courants. » Voilà la réalité. Ce n'est ni la CGT ni les communistes, mais ce sont Les Échos qui le disent – dont je salue d'ailleurs les salariés, en lutte pour la préservation de leur journal. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)