Monsieur le président de la commission spéciale, je vous renvoie à ce qu'a dit Mme Idrac lors de son audition par la commission spéciale : dans notre pays, 1 500 kilomètres de voies – ceux-là mêmes qui avaient été signalés par l'École polytechnique de Lausanne – sont dans un état si déplorable qu'ils permettent à peine de rouler à 50 kmh, quand ce n'est pas 30, voire 10 kmh. Elle ajoutait – et ses propos figurent certainement dans le compte rendu de son audition – que, malgré les efforts consentis pour rattraper les insuffisances de crédits, il était impossible de réduire ce kilométrage car, au fur et à mesure que des voies sont réparées, c'est l'état d'autres voies qui devient critique. Vous pouvez expliquer ce que vous voulez, monsieur Mariton, c'est la réalité vécue dans les régions – et nous allons toutes les passer en revue. Le niveau de dégradation atteint par le réseau ferré régional est préoccupant.
C'est aujourd'hui que sont rendus publics les arbitrages budgétaires pour 2008. Il paraît qu'il n'y a plus de lettres de cadrage…