Vous dites que les infrastructures ferroviaires sont désavantagées : c'est faux. En 2007, dans le budget de l'agence de financement des infrastructures de transport de France, l'AFITF, légèrement supérieur à deux milliards d'euros, la part consacrée aux infrastructures nouvelles atteint 800 millions d'euros dont 77 % sont consacrés au ferroviaire et au fluvial. Dernière série de chiffres : le financement des investissements ferroviaires des contrats de plan et des projets d'infrastructures nouvelles pris en charges par l'AFITF est passé de 800 millions d'euros à 900 millions d'euros en 2007.
Vous pourrez nous répéter vingt fois que le financement des infrastructures, notamment ferroviaires, a été sacrifié : c'est faux, c'est faux, c'est faux ! (« Non ! » sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Vous avez réussi à faire passer dans l'opinion publique l'idée selon laquelle il ne suffit pas d'améliorer la continuité du service public lorsqu'il y a grève – et vous n'avez pas tout à fait tort. Mais nous améliorons la situation en cas de grève – c'est l'objet de ce texte – comme nous avons amélioré, grâce aux budgets que nous avons votés, le financement des infrastructures ferroviaires. (« C'est faux ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Vous pouvez prétendre le contraire, les chiffres démentent vos affirmations ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)