Merci, monsieur le rapporteur, de souligner que ce projet de loi permet de régulariser cette situation. Le passer sous silence constituait une injustice.
L'avis du Gouvernement est le même que celui de la commission. Je reconnais que des problèmes juridiques et pratiques se posent en matière d'asile. J'en profite pour donner un coup de chapeau à la Croix-Rouge : nous avons renouvelé la convention qui nous liait à cet organisme, qui fait oeuvre de présence, d'attention et d'écoute. Quant à l'ANAFE, citée par M. Blisko et dont certains d'entre vous sont proches, il est vrai que ses bénévoles ne sont pas là les dimanches. Je me suis rendu dans une zone d'attente au lendemain de la nomination du Gouvernement ; j'y ai trouvé la Croix-Rouge, mais pas l'ANAFE. Vous avez eu raison, monsieur Blisko, de soulever ce problème.