Je tiens à répondre précisément à M. Pupponi, parce que je connais son engagement en faveur de la rénovation.
Je ne suis pas favorable à cet amendement, car son objet ne relève pas du domaine législatif. Il appartient en effet au conseil d'administration de l'ANRU de définir les priorités de l'agence et ses orientations pour la meilleure utilisation possible des crédits dont elle dispose.
Les décisions d'affectation des crédits relèvent donc des orientations et des délibérations du conseil d'administration, qui s'inscrivent totalement dans les objectifs et ambitions du programme national de rénovation urbaine. La rénovation urbaine vient de bénéficier, dans le cadre du plan de relance, d'une augmentation des autorisations d'engagement de 350 millions d'euros et de 200 millions d'euros de crédits de paiement supplémentaires.
Je répondrai encore plus précisément à votre question légitime, monsieur Pupponi, en vous disant que, sur les 330 quartiers relevant de l'ANRU, 189 quartiers représentent 73 % de la dépense, ce qui correspond à votre préoccupation.