Mes chers collègues, nous avons, sur la question de l'immigration, des approches différentes – l'examen du présent texte permet de le vérifier une nouvelle fois. Nous savons néanmoins – Julien Dray l'a rappelé – qu'il n'y a pas de solution miracle en la matière. Aussi arrêtons les faux débats, d'autant que, sans aucun doute, nous partageons la même vision du monde actuel et que nous sommes d'accord à la fois sur la chance que peut représenter l'immigration pour notre pays et sur les risques qu'elle fait courir à notre société.