Monsieur Debré, vous n'avez pas la même position que votre groupe dans ce débat. Avec le temps global ou ce type de disposition, vous pourriez très bien ne plus pouvoir défendre la vôtre. M. Myard a souvent exposé des idées différentes. Il n'aurait pas pu le faire.
À la lumière de nos débats, l'essentiel est bien notre capacité à exposer nos idées, en commission ou en séance publique, puisque c'est le texte de la commission qui sera débattu ici, pour que nous puissions justifier devant nos électeurs les positions que nous avons défendues et, surtout, pour nous préserver une chance de convaincre nos collègues.
Le projet de loi limitait par exemple le nombre de membres du Gouvernement. Chacun pouvait avoir son opinion. Nous en avons débattu et nous avons tranché. Il limitait le nombre de sénateurs. Nous en avons débattu et nous avons tranché. Il ne prévoyait pas de disposition concernant l'égal accès social et professionnel des femmes et des hommes. Nous en avons débattu hier et nous avons tranché.
Ce sont tous ces amendements qui, demain, risquent de ne plus pouvoir venir en discussion.