Je termine, monsieur le président.
Ce double soupçon, nous ne pouvons l'accepter, au nom de notre conscience, du droit, de l'idée que nous nous faisons de la République ; une République dans laquelle ce n'est pas le droit du sang qui prime, mais le droit du sol, où la citoyenneté de résidence doit l'emporter sur toute autre conception, où nous avons des valeurs communes et où ceux qui viennent dans notre pays partagent, à quelques très rares exceptions près, ces valeurs ; s'ils viennent chez nous, c'est précisément parce qu'ils y croient, qu'ils veulent les partager avec nous et échapper à la tyrannie, à l'autoritarisme et au sous-développement. Nous devons leur permettre de le faire !