Je veux bien admettre que la mesure proposée soit difficilement applicable. Toutefois, j'entends attirer l'attention de notre assemblée sur le fait que le début de l'année s'annonce difficile et qu'il faut d'ores et déjà prévoir toutes les mesures envisageables en matière de trésorerie, qui va constituer la préoccupation majeure des entreprises. Un certain nombre de mesures intéressantes ont été annoncées, mais il me semble qu'en retenant un délai de trois ou six mois, nous nous projetons dans un horizon un peu trop lointain.
L'énormité des sommes à avancer peut faire hésiter, mais il ne faut pas perdre de vue que l'État a tout intérêt à faire en sorte de préserver les entreprises, notamment afin de s'assurer des recettes futures.