Je voudrais qu'on se dise entre nous que France Télévisions ne peut pas être soumise aux humeurs du Prince. Le Prince n'a pas été élu, même le Président Sarkozy qui a été élu à 53 %, pour imaginer les programmes, pour choisir les journalistes en fonction de ses préférences. Vous savez bien que tout cela est difficilement supportable.
Je vous demande de revenir sur ce choix qui ne correspond pas à la réalité. On me rétorque qu'il faudra l'accord de trois cinquièmes des parlementaires, le président Copé a même tendance à nous dire que tout cela, c'est de la cogestion, de la coproduction législative. On se moque de nous ! Le monde entier nous regarde. La façon dont nous voyons la France est totalement différente de celle que vous nous proposez. Bref, tout cela est inacceptable.
J'espère, monsieur le président que vous aurez remarqué que je n'ai parlé que quatre minutes quarante secondes et que donc vous accepterez qu'un de mes collègues puisse bénéficier de ces trente secondes supplémentaires. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)