Mais aussitôt après, ils nous disent qu'ils ne veulent pas faire de peine, qu'ils ne reculeront pas, qu'ils veulent rester dans la ligne du Président de la République.
Le futur président de France Télévisions sera, demain, entièrement redevable au Président de la République. Au lieu de s'affranchir du pouvoir politique, il lui sera totalement inféodé. Déjà, les pouvoirs économiques jouent, du fait des concentrations, un rôle qui ne nous plaît pas. Dorénavant, le pouvoir politique jouera un rôle considérable, et nous avons le sentiment que le pouvoir judiciaire pourrait intervenir dans la liberté de la presse. Vous voyez bien que nous ne pouvons pas accepter cette évolution qui nous conduit à une monarchie audiovisuelle.